Shan Raffel : Comprendre le langage du feu : soyez prudent.  Pensez : « Soyez SAHF »

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Dec 09, 2023

Shan Raffel : Comprendre le langage du feu : soyez prudent. Pensez : « Soyez SAHF »

Shan Raffel discute du contexte de la sécurité en cas d'incendie. Par Shan Raffel Chaque incendie envoie des signaux qui peuvent aider le pompier à déterminer le stade de développement de l'incendie et, la plupart du temps.

Shan Raffel discute du contexte de la sécurité en cas d'incendie.

Par Shan Raffel

Chaque incendie envoie des signaux qui peuvent aider le pompier à déterminer le stade de développement de l'incendie et, surtout, les changements susceptibles de se produire. Cette compétence est essentielle pour garantir que la stratégie et les tactiques de lutte contre les incendies les plus sûres et les plus efficaces soient utilisées. Être capable de « lire un incendie » est la marque d’un pompier qui peut prendre des décisions fondées sur ses connaissances et ses compétences, et non sur des suppositions ou sur la chance.1

Contexte historique

Les bases de « Reading the Fire » ont été posées en Suède à la fin des années 1970. L'ingénieur suédois des pompiers Krister Giselsson a été à l'avant-garde de la redéfinition des connaissances acceptées en matière de développement et d'extinction des incendies. Lui et le pompier Mats Rosande ont reconnu que les changements dans la construction des bâtiments et l'augmentation des charges de combustible dues à l'incorporation de plastiques dans presque toutes les parties de l'ameublement intérieur conduisaient à des incendies qui se développaient à une échelle jamais connue auparavant. En s'appuyant sur une base scientifique, ils ont développé des solutions pratiques pour former et équiper les pompiers avec des stratégies, des tactiques et des outils qui leur ont permis de reprendre le contrôle du nouveau champ de tir moderne émergent.

À la fin des années 1990, les pompiers apprenaient généralement à reconnaître ce qu’on appelait alors les « signes et symptômes d’un flashover » et les « signes et symptômes d’un backdraft ». Ces éléments constituaient des aides utiles pour reconnaître les phénomènes d'incendie pouvant survenir dans les locaux d'origine.

Mes recherches et mon expérience personnelle m'ont amené à croire qu'il existait un ensemble d'incendies non décrits qui n'entraient pas dans la catégorie des contournements éclairs ou des backdrafts. Souvent, il n’existait aucun indicateur avant un changement très soudain, extrême et inattendu des conditions internes. En fait, en 2005, le terme « Fire Gas Ignition » a été utilisé pour décrire l’inflammation soudaine de la fumée accumulée (carburant non brûlé) :

Allumage des gaz de feu (FGI) : « une inflammation de gaz de feu accumulés et de produits de combustion, existant ou transportés dans un état inflammable ». Il existe un large éventail d'événements qui peuvent être facilement regroupés sous la rubrique (FGI), et ces phénomènes peuvent généralement être définis comme toute inflammation généralement provoquée par l'introduction d'une source d'inflammation dans un état prémélangé de gaz inflammables ou par le transport de ces gaz vers une source d'inflammation ou le transport d'un mélange de gaz riche en carburant dans une zone contenant de l'oxygène et une source d'inflammation. L’inflammation ne dépend pas de l’action du flux d’air/oxygène en direction d’une source d’inflammation, ce qui est clairement reconnu comme un événement de refoulement.2

Les quatre indicateurs clés du comportement du feu

Même si j’ai trouvé les indicateurs répertoriés sous la rubrique « signes et symptômes » utiles en classe, j’ai vu la nécessité d’un modèle simple qui pourrait aider à déterminer rapidement l’emplacement de l’incendie, le stade de développement de l’incendie et les changements probables. En 1999, j'appliquais un mnémonique simple axé sur les quatre indicateurs clés du comportement du feu : fumée, air, chaleur et flamme (SAHF « SAFE »). (1)

L’évaluation précise du développement d’un incendie est une compétence essentielle pour développer la méthode d’attaque la plus sûre et la plus efficace. En particulier, un plan de « ventilation tactique » ne peut être développé ou mis en œuvre en toute sécurité tant qu’une évaluation SAHF n’a pas été effectuée.

Les équipes chargées de cette tâche devraient également utiliser une évaluation des risques SAHF dans leur zone d’opérations. Ceci est particulièrement critique avant de réaliser des ouvertures. Ces informations doivent être relayées à l'équipe d'intervention rapide (RIT) et au commandant de l'incident (IC) afin qu'un profil plus précis de l'incendie puisse être développé et maintenu.

Les indicateurs peuvent être lus individuellement, mais un profil d'incendie plus complet peut être développé en lisant autant d'indicateurs que possible depuis les différents points d'observation à l'intérieur et à l'extérieur de la structure.

Contexte – Facteurs liés au bâtiment et à l’environnement

Vers 2005, le chef de bataillon Ed Hartin a ajouté un « B » devant les quatre indicateurs de comportement au feu pour renforcer la nécessité de les lire dans le contexte du bâtiment.